La Fondation du grand Prix d’horlogerie de Genève ( G.P.H.G. ) organise sa remise annuelle de prix, à Genève, le 12 novembre.

Cette année, deux dirigeants du groupe Acrotec ont été sélectionnés pour être membre du jury de ce concours tant attendu.

Elisabeth Saulcy est actuellement directrice des galvanoplasties STS La Chaux-de-Fonds et STS Meyrin. Elisabeth a commencé sa carrière dans la lunetterie à Paris avant de rejoindre Audemars Piguet, chez qui elle a découvert le monde de l’horlogerie.

Hubert Lorenz est le fondateur de la société Mimotec à Sion. Ce valaisan, diplômé en microtechnique à l’EPFL en 1992. La même année il rejoint l’institut de microtechnique de cette école la même année et commence en 1994 un doctorat dans le domaine de la fabrication de micromécanismes.
Dès 1995, il participe avec des chercheurs d’IBM à Zurich au développement et à la caractérisation d’un photorésist épais dénommé SU8. Ceci va radicalement changer l’orientation de sa thèse de doctorat. Cette nouvelle substance lui permet de fabriquer des micromoules d’injection plastique d’une complexité jusque-là encore inégalée et suscite un grand intérêt tant dans le monde scientifique qu’économique.

 

Voici quelques questions que nous souhaitions leur poser avant le grand prix.

• Comment concevez-vous votre rôle ?

E.S : « J’ai été honorée d’être sélectionnée cette année. Je connais bien le GPHG pour y être allée en tant que spectatrice pendant de nombreuses années.
Maintenant, à moi de donner mon avis. Quel plaisir ! Je saurai rester impartiale et neutre vis à vis des différentes marques représentées.»

H.L. : « Le GPHJ et ses récompenses, ce sont les oscars de l’horlogerie ; ces prix apportent aux lauréats une grande reconnaissance de la part du milieu horloger.
La visibilité créée par cette manifestation est quasi-mondiale il m’apparaît alors clairement que l’attribution des prix doit être réalisée de manière réfléchie, professionnelle et consensuelle avec le reste du jury.
Le rôle du jury en cette période de Covid est d’autant plus important car le public se déplaçant beaucoup moins dans le boutiques, les marques cherchent par tous les moyens à faire connaître leurs nouveaux modèles. »

• A quels critères de sélection allez-vous accorder beaucoup d’importance ?

E.S : « Tout d’abord je suis passionnée de montres à titre privé. D’un point de vue professionnel, j’ai la responsabilité de deux sociétés sous-traitantes qui travaillent en direct avec les manufactures horlogères. De ce fait, c’est sur « le moteur de la montre » que je dirigerai mon attention.
Par ailleurs, je reste une femme qui évolue dans un monde plutôt masculin et contrairement à ce que l’on pourrait attendre de moi, l’esthétique jouera alors le second rôle dans mes choix. »

H.L. : « En tant que fournisseur de composants mouvements et ayant une large connaissance des différentes « motorisation » du marché j’essaierai de rendre attentif
les autre jurés à la qualité manufacturière de l’intérieur des montres présentées. Comme on dit souvent en horlogerie « l’essentiel est invisible ».
L’esthétisme général du mouvement et la qualité de son intégration dans la boîte revêtent également une grande importance selon moi.
Finalement l’aspect général du produit et l’équilibre des aiguilles, du cadran , de la boîte et du bracelet donneront ma note finale. »

Et à la question : Avez-vous d’autres messages à faire passer avant le concours ?

Ils ont tous deux répondus tous deux : « Que les meilleurs gagnent! »

 

Pour voir le grand Prix :

Nous vous invitons d’ores et déjà à nous rejoindre en ligne pour partager ce rare moment de célébration de l’excellence horlogère, conduit par Edouard Baer, jeudi 12 novembre prochain à 18h30, en direct sur gphg.org, euronews.com et les sites de nos partenaires média spécialisés, ainsi qu’en différé sur Léman Bleu.

 

GPHG Elisabeth Saulcy et Hubert Lorenz

Docteur Hubert Lorenz et Mme Elisabeth Saulcy